Posts from 5 octobre 2025

Jour : 5 octobre 2025

  • Municipales 2026

    Municipales 2026


    🗳️ Municipales 2026 – La France Insoumise Les Mureaux s’engage !

    Les 15 et 22 mars 2026 auront lieu les élections municipales.
    Aux Mureaux, la France Insoumise prendra toute sa place dans cette campagne pour porter et défendre un programme de rupture, au service des habitant·es et de l’intérêt général.


    📊 Contexte politique local

    Aux élections présidentielles de 2022, les Muriautines et Muriautins ont placé Jean-Luc Mélenchon très largement en tête, avec 60,66 % des suffrages.
    En juin 2024, lors des élections européennes, La France Insoumise a confirmé son ancrage local en obtenant 46,66 % des voix.
    Et aux élections législatives 2024, la candidate du Nouveau Front Populaire a remporté la ville avec 82,23 % des suffrages, démontrant la force du camp populaire et l’attachement des Muriautins à une ligne claire, combative et cohérente.

    Ces résultats traduisent une volonté massive de changement et un refus des politiques libérales menées par Emmanuel Macron et ses gouvernements.
    Face à la vie chère, à la dégradation des services publics et à l’urgence écologique, nous choisissons d’agir avec la population pour construire une alternative municipale de rupture.


    🧭 Nos axes d’action : AGIR AVEC LA POPULATION

    🔹 POUR l’unité du peuple

    Mettre fin aux politiques et aux discours qui divisent.
    Nous voulons rassembler les jeunes et les moins jeunes, les salarié·es, les retraité·es, les familles populaires, les habitants des quartiers et des pavillons, pour réduire les fractures sociales et territoriales qui marquent Les Mureaux.

    🔹 POUR des services publics renforcés

    • Stopper la fermeture des classes et réduire les effectifs scolaires.
    • Atteindre l’objectif d’un·e ATSEM par classe et garantir un accompagnement AESH pour chaque élève en situation de handicap.
    • Défendre l’hôpital public de Mantes–Poissy–Les Mureaux, exiger des moyens humains et matériels à la hauteur des besoins.
    • Recréer des services publics de proximité dans tous les quartiers.

    🔹 POUR une planification écologique municipale

    • Développer une alimentation 100 % bio et locale dans les cantines, avec gratuité progressive.
    • Créer des transports publics accessibles et fréquents pour relier tous les quartiers.
    • Garantir le droit à l’eau et refuser sa marchandisation.
    • Lutter concrètement contre la pollution de l’air et des sols qui touche les habitants des Mureaux et des communes voisines.

    🔹 POUR l’emploi et la justice sociale

    • Soutenir les salarié·es des entreprises locales, notamment ceux du secteur industriel, face aux fermetures et à la délocalisation.
    • Exiger des contreparties sociales et écologiques à toute aide publique versée aux grandes entreprises.
    • Promouvoir un développement économique local durable, créateur d’emplois utiles et non délocalisables.

    🔹 POUR la paix et la solidarité internationale

    Nous refusons que l’argent public serve à financer des guerres que les peuples ne veulent pas.
    Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la fin de la complicité du gouvernement français avec le gouvernement israélien tant que se poursuivent les bombardements et la colonisation.
    Aux Mureaux comme ailleurs, la solidarité internationale fait partie de notre ADN politique.


    🧱 Une liste populaire, de résistance et d’espoir

    Au conseil municipal et dans la vie quotidienne, nous serons des porte-voix du peuple muriautin.
    Des représentant·es fidèles à leurs engagements, sans compromission, et à l’écoute permanente des habitant·es.


    🤝 Nous rejoindre / Nous contacter

    La France Insoumise Les Mureaux
    📧 lfilesmureaux@hotmail.com

  • RN et macronie main dans la main : vers un pacte de non-censure

    RN et macronie main dans la main : vers un pacte de non-censure

    Communiqué du groupe LFI à l’Assemblée nationale

    À l’occasion du renouvellement du bureau et des présidences de commission à l’Assemblée nationale, le RN et la macronie ont franchi une nouvelle étape dans leur rapprochement.

    Yaël Braun-Pivet a fait voler en éclats le cordon sanitaire qui, en 2024, avait permis d’exclure l’extrême droite du bureau de l’Assemblée. Sous couvert d’une comparaison hasardeuse avec un « syndic de copropriété », la présidente de l’Assemblée nationale a offert deux vice-présidences au RN. À huit voix près, l’ensemble des députés du « socle commun » ont soutenu les candidats de l’extrême droite, actant ainsi une dangereuse banalisation de celle-ci.

    Le renvoi d’ascenseur du parti de Marine Le Pen ne s’est pas fait attendre. Lors du renouvellement des présidences des commissions permanentes, ce sont les voix du RN qui ont permis au « socle commun » d’évincer les présidentes socialiste et insoumise des commissions des affaires culturelles et des affaires économiques.

    En commission des affaires économiques, alors que la présidence d’Aurélie Trouvé avait été exemplaire – mobilisant tous les outils à sa disposition pour exercer pleinement son rôle de contre-pouvoir – les députés du RN ont préféré soutenir le candidat macroniste, symbole du naufrage de notre souveraineté industrielle et de la liquidation d’entreprises stratégiques telles qu’Alstom, Arcelor ou Vencorex.

    Au cours de cette séquence, qui a également permis la réélection de Nadège Abomangoli et de Clémence Guetté à la vice-présidence de l’Assemblée nationale, ainsi que celle d’Éric Coquerel à la tête de la commission des finances, les insoumis sont restés fidèles à leur ligne : pas une seule voix pour l’extrême droite et aucune compromission avec le macronisme.

    Le duo RN-macronie prépare un accord de non-censure, lorsque les députés seront appelés à se prononcer sur la motion déposée par les insoumis. L’extrême droite servira à nouveau de béquille au macronisme et démontrera qu’elle se vend pour quelques postes. Quant à la macronie, elle ouvre une page extrêmement dangereuse pour le pays avec un pacte politique avec l’extrême droite.

  • AFO : un procès passé sous silence, un danger ignoré

    AFO : un procès passé sous silence, un danger ignoré

    📰 Procès de l’AFO : le silence coupable de la justice et des médias

    Le procès des seize membres du groupe d’ultradroite Action des Forces Opérationnelles (AFO), accusés d’avoir voulu empoisonner de la viande halal et tuer des musulmans, s’est déroulé presque dans l’indifférence générale.
    Alors que l’affaire révèle un projet terroriste d’une gravité extrême, la justice et les médias français semblent avoir choisi de fermer les yeux.


    ⚖️ Une justice qui minimise

    Les faits sont pourtant glaçants. Entre 2017 et 2018, ces militants d’extrême droite ont projeté d’empoisonner des produits halal vendus dans des supermarchés, d’assassiner jusqu’à 200 imams, et de mener des attaques contre des mosquées.
    Pourtant, le parquet national antiterroriste (PNAT) a décidé de renvoyer l’affaire devant un tribunal correctionnel, et non devant une cour d’assises spéciale antiterroriste, pourtant compétente pour juger les crimes de cette nature.

    Résultat : des peines potentiellement bien plus légères pour des faits pourtant assimilables à du terrorisme islamophobe.
    Plusieurs fédérations musulmanes, scandalisées, ont dénoncé cette décision comme une “laxité judiciaire” face à la haine antimusulmane.
    Elles rappellent que si un tel projet visait d’autres communautés, ou s’il était commis au nom de l’islam, la justice agirait avec une toute autre sévérité.


    🗞️ Une couverture médiatique quasi inexistante

    Le silence n’est pas seulement judiciaire, il est aussi médiatique.
    Alors que les attentats d’origine islamiste donnent lieu à des couvertures en continu, ce procès — pourtant exceptionnel par le nombre de prévenus et la gravité des accusations — a été quasiment ignoré par la plupart des grands médias nationaux.

    Quelques articles, souvent discrets, ont été publiés dans la presse écrite ou sur les sites d’information, mais aucune grande émission, aucun débat de fond n’a été consacré à ce procès.
    Les chaînes d’actualité ont préféré rester focalisées sur d’autres sujets politiques ou sécuritaires.

    Cette différence de traitement interroge.
    Pourquoi la France ne regarde-t-elle pas avec la même attention le terrorisme d’extrême droite, pourtant en progression dans plusieurs pays européens ?
    Pourquoi la tentative d’attenter à la vie de citoyens musulmans n’a-t-elle pas suscité l’émotion nationale qu’un tel projet méritait ?


    🧩 Un double standard inquiétant

    Cette asymétrie de réaction révèle un malaise profond.
    Lorsqu’un acte violent est commis par un individu se réclamant de l’islam, tout l’appareil d’État et les médias s’en emparent immédiatement.
    Mais quand la cible, ce sont les musulmans eux-mêmes, et les auteurs des Français “ordinaires” d’ultradroite, l’affaire semble soudain moins urgente, moins politique.

    Ce deux poids, deux mesures alimente un sentiment d’injustice au sein de la communauté musulmane, et mine la confiance envers les institutions.
    Il contribue aussi à banaliser une violence islamophobe qui, selon plusieurs ONG, se radicalise depuis des années dans un climat de haine décomplexée.


    📣 L’urgence d’une prise de conscience

    Le procès de l’AFO aurait dû être un signal d’alarme : celui de l’émergence d’un terrorisme intérieur, nourri par la peur et la haine de l’autre.
    Au lieu de cela, il se transforme en symbole d’aveuglement collectif.

    Les institutions judiciaires ont manqué l’occasion d’affirmer que le terrorisme n’a pas de couleur ni de religion.
    Et les médias, en restant silencieux, ont contribué à invisibiliser des victimes potentielles pourtant bien réelles.

    Dans une démocratie, le silence face à la haine est toujours une forme de complicité.
    Ne pas nommer le terrorisme islamophobe, ne pas en parler, c’est déjà le laisser prospérer.