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Catégorie : Édito

  • Les Mureaux : vingt-cinq ans de mandat et un avenir encore incertain

    Les Mureaux : vingt-cinq ans de mandat et un avenir encore incertain

    Le retrait annoncé de François Garay pour les municipales de 2026 marque la fin d’une ère politique aux Mureaux. Vingt-cinq années à la tête de la ville durant lesquelles l’élu n’a jamais ménagé son engagement. Présent sur le terrain, porteur de projets, souvent déterminé à défendre sa commune auprès des plus hautes autorités de l’État, il aura réussi à attirer trois présidents de la République : Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron.
    Un fait rare pour une commune de cette taille.
    Il serait malvenu d’ignorer les avancées obtenues sous son mandat : rénovations urbaines, modernisation de certains équipements publics, soutien aux initiatives sociales, lancement d’expérimentations innovantes comme le dispositif Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée.
    Ce travail existe et mérite d’être reconnu.

    Mais l’autre face du bilan est tout aussi incontestable.
    Une ville toujours parmi les plus pauvres de France.
    Malgré les projets, malgré les annonces, malgré les visites présidentielles, Les Mureaux continuent de cumuler les difficultés qui frappent les quartiers populaires du pays.
    Un chômage très élevé, régulièrement près du double de la moyenne nationale.
    Des revenus faibles, avec une part importante de la population vivant dans la précarité.
    Un problème croissant d’accès au logement pour les Muriautins eux-mêmes : délais d’attente interminables, manque de solutions pour les familles déjà installées, rénovations parfois mal faites ou inachevées, et un sentiment de plus en plus fort de ne pas être prioritaire dans sa propre ville.
    Un centre-ville fragilisé : commerces qui ferment, manque d’attractivité, peu de diversité dans l’offre, rues qui se vident dès la fin de journée, et une vraie difficulté à créer un cœur de ville vivant et dynamique.
    Une zone industrielle qui se vide progressivement, avec des entreprises qui partent, des locaux abandonnés ou sous-occupés, et aucune stratégie d’implantation économique d’envergure pour inverser la tendance.
    Un manque d’opportunités économiques, d’entreprises et de perspectives pour les jeunes.
    Des tensions sociales, des incivilités et un sentiment d’insécurité humaine et économique.
    Une sécurité routière toujours insuffisante, avec des axes dangereux, des vitesses trop élevées et des aménagements inadaptés au quotidien des habitants.
    Une image durablement associée aux difficultés, parfois injuste, mais jamais réellement combattue par des mesures d’envergure.


    À cela s’ajoutent des choix politiques récents qui ont profondément déçu une partie des habitants : le refus d’afficher le drapeau palestinien sur la façade de la mairie, vécu comme un manque de solidarité et de courage politique par de nombreux Muriautins, ainsi que la hausse des taxes en fin de mandat, ressentie comme une nouvelle pression sur des foyers déjà fragilisés.


    Vingt-cinq ans après le début du premier mandat, la fracture sociale demeure.
    Et beaucoup d’habitants ont le sentiment que les grandes promesses nationales ne se sont jamais traduites en transformations concrètes.

    Un tournant politique majeur
    Les élections municipales de 2026 ouvriront une séquence décisive.
    Ce scrutin ne se résumera pas à un changement de visage : il devra répondre à une question fondamentale, celle de la direction que prendra la ville après un quart de siècle de continuité politique.
    Les Mureaux ne peuvent plus se contenter de réformes ponctuelles, de “plans” successifs ou de mesures éparses.
    La réalité sociale appelle une autre échelle d’action.

    Une position assumée : la nécessité d’une rupture
    Dans cette perspective, nous estimons qu’une véritable politique de rupture — telle que portée par La France insoumise — est aujourd’hui la seule voie capable de répondre à l’ampleur des défis : lutte contre les inégalités, réinvestissement massif dans les services publics, reconquête économique locale, transition écologique ambitieuse, justice sociale, emploi digne, revitalisation profonde des quartiers populaires, relance du commerce de proximité et réindustrialisation intelligente.
    Non pas une gestion au fil de l’eau, mais un changement de cap réel, cohérent, durable.
    Un tournant qui dépasse les individus et qui pose une question simple :
    Les Mureaux peuvent-elles continuer comme avant, ou doivent-elles enfin changer de modèle ?

  • BUDGET LECORNU 2026 : UNE SAIGNÉE SOCIALE !

    BUDGET LECORNU 2026 : UNE SAIGNÉE SOCIALE !

    Le budget présenté par Sébastien Lecornu est un véritable saignée sociale, dans la continuité de celui présenté par Bayrou. 

    Le gouvernement impose un effort budgétaire de 40 milliards d’euros, qui en réalité cache 50 milliards de coupes réelles dans les services publics et la protection sociale. Pendant que les hôpitaux et les écoles manquent cruellement de moyens et que les collectivités sont étranglées, le gouvernement choisit d’augmenter les dépenses militaires et d’épargner les grandes fortunes. À peine 15 % de l’effort demandé pèsera sur les plus riches, tandis que les classes populaires et moyennes seront en première ligne. 

    Ce projet de budget contient de nombreuses mesures inacceptables, baissant le pouvoir d’achat des travailleurs, des retraités, des chômeurs, des apprentis, des jeunes ou encore des personnes souffrant de maladies de longue durée.

    Il faut désormais sortir de la spirale récessive et du chantage à la dette dans lesquels Macron enferme le pays depuis huit ans. La politique de l’offre est un modèle périmé, incapable de financer la bifurcation écologique et répondre aux besoins de la population. 

    Face à cette offensive antisociale, nous portons une autre voie : la bifurcation de notre économie, la reconstruction des services publics, la justice fiscale et la contribution des grandes fortunes à l’effort collectif.

    On vous explique tout !

    Une hausse d’impôts déguisée

    • Gel du barème de l’impôt sur le revenu et de la CSG : cela équivaut à une hausse d’impôt de 100 euros par an en moyenne pour les travailleur·ses et les très petites entreprises. 

    LES GRANDES FORTUNES ÉPARGNÉES

    • Les efforts sur les grandes entreprises et les plus riches sont divisés par deux par rapport au dernier budget
    • Les riches sont les grands gagnants du budget Lecornu : en tout ils vont supporter moins de 15 % des 40 milliards d’économies que le gouvernement veut nous imposer ! 

    POUVOIR D’ACHAT : LES PLUS FRAGILES ÉCRASÉ·es

    • L’année blanche repose sur les plus pauvres, avec en moyenne :
      – Moins 150 euros par an pour les retraité·es les plus précaires
      – Moins 100 euros par an pour les salarié·es 
      – Moins 200 euros par an pour les chômeur·ses 
    • Les allocations sociales ne seront pas revalorisées en 2026. Cela concerne par exemple : 
      – Les indemnités journalières pour les aidant·es
      – L’allocation versée lors du décès d’un·e enfant

    RETRAITES : LA DOUBLE PEINE

    • En plus de l’année blanche, le gouvernement a annoncé que les retraité·es évolueront moins vite que l’inflation jusqu’en 2030
    • 22 milliards d’euros de ponction sur les retraité·es en 4 ans 

    LES COMMUNES ET LES SERVICES PUBLICS LOCAUX SOUS PRESSION

    • Lecornu prévoit un plan d’austérité de 5 milliards d’euros aux collectivités 
    • Cantines, périscolaire, associations, sport, culture, etc. : les services publics sont en première ligne de la saignée budgétaire ! 

    LES ARTISANS, MICRO-ENTREPRENEUR·SES ET APPRENTI·ES TRINQUENT !

    PERSONNES MALADES : UNE TAXE INDIGNE !

    • Hausse de la TVA pour les micro-entrepreneur·ses et artisans : des revenus qui baissent et des prix qui augmentent
    • Suppression totale des exonérations de cotisations pour les apprenti·es : ils vont perdre jusqu’à 100€ de revenus net par mois ! 
    • Les patient·es atteint·es de maladies chroniques en arrêt maladie seront désormais imposé·es sur leurs indemnités
    • Par exemple, si avez un cancer et touchez 2 000 euros par mois, vous paierez 850 euros d’impôts supplémentaires par an !

    SANTÉ : TOUJOURS PLUS CHÈRE

    • Doublement des franchises sur les médicaments, les transports médicaux et certains soins : le reste à charge augmente et devra être payé immédiatement à la caisse

    UN BUDGET AUX RELENTS XÉNOPHOBES

    • Les personnes immigrées vont subir une augmentation des taxes sur les procédures qui les concernent : 
      – plus 100 euros sur une carte de séjour
      – plus 200 euros pour une demande de nationalité

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  • Lecornu doit être censuré !

    Lecornu doit être censuré !

    Cette semaine, le Premier ministre a reçu l’intersyndicale. Il en ressort qu’il n’a en rien répondu à l’ultimatum posé par cette dernière. Sébastien Lecornu n’a pris aucun engagement pour l’abrogation de la réforme des retraites ou l’abandon du plan d’austérité de François Bayrou.

    Un tel mépris des revendications sociales, au lendemain des grandes mobilisations populaires des 10 et 18 septembre, est signe de la volonté du macronisme de poursuivre coûte que coûte sa politique au service des ultra-riches et des grandes entreprises.

    Par ailleurs, Sébastien Lecornu n’a toujours pas annoncé solliciter un vote de confiance à l’Assemblée nationale, comme l’a pourtant fait son prédécesseur.

    Dans ces conditions, le groupe parlementaire de la France insoumise a proposé aux groupes à la gauche de l’hémicycle de signer une motion de censure commune. Cette motion sera déposée dès l’ouverture de la session parlementaire.

    Lecornu doit être censuré ! À l’Assemblée nationale, comme dans la rue, nous continuons sans relâche le combat pour tourner la page du macronisme. 

    La France insoumise appelle à la mobilisation générale jeudi 2 octobre, partout en France, en soutien aux grèves et manifestations annoncées par l’intersyndicale.