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  • **Nos 10 premières propositions

    **Nos 10 premières propositions

    (en attendant la présentation complète de notre programme)**

    Aux Mureaux, nous voulons construire une ville plus juste, plus solidaire et réellement tournée vers ses habitant·es. Notre ambition est simple : redonner du pouvoir aux Muriautin·es, améliorer le quotidien et faire de notre ville un territoire exemplaire en matière de justice sociale, d’écologie et de démocratie locale.

    1. Repenser le “Cœur de ville”

    Nous voulons remettre l’humain au centre du projet urbain. Le centre-ville doit redevenir un véritable lieu de vie populaire, avec des commerces de proximité, des services accessibles et des espaces de rencontre — pas une vitrine immobilière déconnectée des besoins réels.

    2. Gratuité de la cantine et des fournitures scolaires

    Chaque enfant doit avoir accès à une alimentation saine, locale et gratuite. Nous voulons également fournir gratuitement les fournitures scolaires à la rentrée pour soutenir toutes les familles.
    ➡️ L’égalité à l’école commence à la cantine.

    3. Garantir un logement digne pour tou·tes

    Nous créerons un observatoire municipal des loyers pour repérer et dénoncer les abus, et nous construirons des logements sociaux de qualité pour répondre aux besoins des familles.
    ➡️ Un logement abordable, sain et digne pour chaque Muriautin·e.

    4. Reprendre la main sur les services publics locaux

    Création d’une régie publique de l’eau et de la propreté, amélioration des transports et refus de toute privatisation. Les services publics doivent redevenir un bien commun.

    5. Une vraie police municipale de proximité

    Nous voulons recréer un lien de confiance entre la population et la police municipale en renforçant la médiation, la prévention et le traitement des conflits afin d’apaiser durablement le climat social.

    6. Des maisons de quartier vivantes et ouvertes

    Culture, solidarité, activités intergénérationnelles : nos maisons de quartier doivent redevenir des lieux dynamiques pour toutes les générations. Soutenons nos associations et faisons vivre la culture aux Mureaux.

    7. Lutter contre les discriminations et les violences

    Création d’un observatoire local de l’égalité et des discriminations, actions de prévention, sensibilisation et lutte contre le racisme, le sexisme et toutes les formes d’exclusion.

    8. Donner du pouvoir aux habitant·es

    Nous mettrons en place :

    • un Référendum d’Initiative Citoyenne communal (RIC),
    • un budget participatif renforcé,
    • des assemblées de quartier décisionnaires.
      Une vraie démocratie locale pour que chacun participe aux choix de la ville.

    9. Engagement pour la paix et le droit international

    Nous voulons que les Mureaux restent une ville ouverte, solidaire et internationaliste. Cela implique de s’engager pour la paix, pour la justice et pour le respect du droit international, notamment pour l’État de Palestine, contre toutes les formes de colonialisme.

    10. Réorienter la rénovation urbaine

    Réhabiliter les HLM sans hausse des loyers ni des charges, accélérer les chantiers, exiger la reprise des travaux mal faits et associer réellement les habitant·es aux décisions.
    ➡️ Une rénovation écologique, populaire et créatrice d’emplois.

  • La France insoumise – Les Mureaux était fièrement représentée à la grande Convention municipale de la France insoumise, qui s’est tenue le 23 novembre à Aubervilliers.

    La France insoumise – Les Mureaux était fièrement représentée à la grande Convention municipale de la France insoumise, qui s’est tenue le 23 novembre à Aubervilliers.

    La France insoumise – Les Mureaux était fièrement représentée à la grande Convention municipale de la France insoumise, qui s’est tenue le 23 novembre à Aubervilliers.
    Un événement exceptionnel qui a rassemblé près de 3 000 participantes et participants venus de toutes les régions, tous engagés pour faire vivre une alternative populaire dans leurs communes.

    Tout au long de la journée, nous avons pu participer à des ateliers de travail, des plénières inspirantes et des débats de fond sur les enjeux municipaux : la justice sociale, la transition écologique réelle, le service public de proximité, la démocratie locale, la lutte contre les discriminations, et la place essentielle des habitants dans la construction des politiques locales.

    Notre délégation des Mureaux a pleinement pris part à ces échanges. Nous avons pu :

    • partager les réalités de notre ville et les difficultés rencontrées par les habitantes et les habitants,
    • présenter les initiatives locales déjà engagées,
    • échanger avec d’autres camarades sur leurs expériences et réussites,
    • renforcer notre stratégie pour bâtir une liste citoyenne, populaire et déterminée aux Mureaux.

    Au-delà des travaux politiques, cette convention a été l’occasion de rencontres humaines formidables : des militantes et militants motivés, solidaires, soudés par l’envie de changer concrètement la vie dans nos communes.
    Cette énergie collective nous renforce et nous encourage.

    Nous revenons d’Aubervilliers plus déterminés que jamais :
    aux Mureaux aussi, nous ferons vivre un projet ambitieux, social, écologique et profondément démocratique.
    Avec vous, avec nos forces locales, avec l’élan national de la France insoumise, nous construirons une alternative crédible et populaire pour notre ville.

  • DÉCIDONS ENSEMBLE L’AVENIR DES MUREAUX

    DÉCIDONS ENSEMBLE L’AVENIR DES MUREAUX

    Liste : LFI – Les Mureaux, l’Avenir en Commun

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je m’appelle Afzal CHAUDRY, et c’est avec fierté et sens des responsabilités que je me présente aujourd’hui devant vous comme candidat à l’élection municipale des Mureaux. Les Mureaux, c’est ma ville depuis plus de 40 ans : j’y ai fait ma scolarité, j’y ai grandi, j’y ai construit ma vie. Les Mureaux, c’est ma ville, ma famille, mon histoire.

    Engagé depuis longtemps auprès des habitantes et des habitants, j’ai été responsable associatif puis conseiller municipal pendant 10 ans. Ces expériences m’ont permis de connaître de l’intérieur les réalités du terrain : les attentes des quartiers, les difficultés des familles, les besoins de nos jeunes, mais aussi toute la richesse humaine, culturelle et associative de notre ville.

    Une expérience ancrée et un engagement de rupture

    Dans mon travail associatif, j’ai été confronté aux problèmes concrets de nos quartiers : manque d’espaces pour les jeunes, difficultés d’accès aux services publics, besoin d’accompagnement social, sentiment d’abandon de certains secteurs de la ville. Comme conseiller municipal pendant 10 ans, j’ai vu combien les décisions pouvaient être déconnectées du quotidien des Muriautines et des Muriautins, prises trop souvent sans concertation réelle.

    Cette situation locale s’inscrit dans un contexte national marqué par des politiques macronistes qui cassent les services publics, asphyxient les communes, méprisent les quartiers populaires et répriment les mouvements sociaux au lieu de répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques. Ce système organise l’austérité pour la majorité, pendant que les intérêts des plus riches et des grands groupes sont préservés.

    Un constat partagé : tourner la page du macronisme

    Aux Mureaux, nous voyons tous :

    • Des services publics qui reculent : délais interminables au centre médico-social, manque de médecins, parcours du combattant pour obtenir un rendez-vous administratif, écoles saturées, fermetures de classes.
    • Des quartiers laissés de côté : entretien irrégulier, insécurité ressentie, commerces qui ferment, sentiment d’isolement.
    • Une vie associative fragilisée : associations sans locaux adaptés, sans subventions suffisantes, alors qu’elles sont essentielles pour la jeunesse et la cohésion sociale.
    • Des projets urbains et de circulation décidés d’en haut, souvent au service des logiques spéculatives plutôt que des besoins des habitants.

    Ce que le macronisme fait à l’échelle du pays – austérité, privatisations, mise en concurrence de tous contre tous – nous en voyons les effets ici, dans notre quotidien. Nous voulons rompre avec cette logique et faire des Mureaux une ville qui résiste et protège ses habitants.

    Notre projet : L’Avenir en Commun aux Mureaux

    Avec la liste LFI – Les Mureaux, l’Avenir en Commun, nous portons un projet de rupture sociale, écologique et démocratique, fidèle aux valeurs de la gauche populaire. Nous voulons une ville qui protège, qui redistribue, qui émancipe.

    • Retisser la solidarité
      Soutenir fortement les associations locales, rouvrir et créer des espaces d’accueil pour les familles, renforcer les services publics dans tous les quartiers, pas seulement en centre-ville. Nous voulons des services publics municipaux remunicipalisés et renforcés, à l’opposé des logiques de privatisation et d’externalisation promues par Macron et ses gouvernements.
    • Sécurité du quotidien, sans dérive autoritaire
      Nous refusons la fuite en avant sécuritaire qui stigmatise nos quartiers au lieu de s’attaquer aux causes sociales de l’insécurité. Nous voulons plus de présence humaine, de médiation, de prévention, un vrai travail avec les jeunes, un meilleur éclairage, un entretien régulier de l’espace public, et des politiques sociales fortes pour garantir la dignité de chacun.
    • Écologie populaire et cadre de vie
      Nous défendons une écologie populaire, ancrée dans la vie réelle : plus d’espaces verts accessibles, lutte contre la pollution, mobilités douces adaptées aux réalités de nos quartiers, rénovation thermique des logements pour baisser les factures, pas pour enrichir les promoteurs. L’écologie ne doit pas être un prétexte pour augmenter les taxes sur les plus modestes, comme le fait le pouvoir macroniste.
    • Jeunesse au cœur du projet
      Nous voulons de vrais parcours d’accompagnement pour la jeunesse : soutien scolaire, sport, culture, activités de quartier, accès aux études supérieures et à l’emploi. Nos jeunes ne doivent plus être vus comme un problème, mais comme la force vive de la ville. Nous investirons massivement dans l’éducation populaire, l’émancipation et l’autonomie de la jeunesse.
    • Démocratie locale et pouvoir aux habitants
      Nous voulons en finir avec les décisions prises à huis clos. Nous mettrons en place des budgets participatifs ambitieux, des assemblées de quartier dotées de vrais pouvoirs, un référendum local d’initiative citoyenne, et une transparence totale sur les projets municipaux. Là où Macron a abîmé la démocratie nationale, nous voulons reconstruire une démocratie vivante à l’échelle de la ville.

    Solidarité internationale et peuple palestinien

    Notre engagement municipal s’inscrit dans des valeurs universelles : paix, justice, égalité, antiracisme. Les Mureaux doivent être une ville ouverte, solidaire et internationaliste.

    C’est pourquoi nous affirmons clairement notre solidarité avec le peuple palestinien qui subit l’occupation, les bombardements et les violations répétées du droit international. Nous demandons le respect du droit international, la reconnaissance pleine et entière de l’État de Palestine, et le soutien aux initiatives locales de solidarité (collectes, jumelages, actions éducatives). Aucune cause juste ne nous est étrangère, et certainement pas celle de la paix et de la dignité en Palestine.

    Dans notre ville, cela passe par :

    • Le soutien aux associations qui mènent des actions de solidarité internationale.
    • Des prises de position claires du conseil municipal en faveur du cessez-le-feu, du respect du droit international et des droits humains.
    • Des actions d’éducation populaire contre le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme et toutes les formes de haine.

    Une campagne qui appartient aux habitantes et aux habitants

    Notre projet n’est pas celui d’un parti contre un autre, mais celui d’une gauche de combat qui veut tourner la page du macronisme et redonner du pouvoir aux gens. C’est le projet d’une ville qui veut avancer, rassembler, se donner de l’air et de l’espoir, en partant des quartiers, des associations, des collectifs, des syndicats, de toutes celles et ceux qui refusent la résignation.

    Nous voulons une ville :
    ✔ Plus juste et plus solidaire
    ✔ Plus écologique et populaire
    ✔ Plus humaine et plus démocratique
    ✔ Plus proche de ses habitantes et de ses habitants
    ✔ Solidaire des luttes pour la justice, d’ici et du monde entier, notamment du peuple palestinien

    Personne ne connaît mieux Les Mureaux que celles et ceux qui y vivent. Rejoignez-nous. Construisons ensemble L’Avenir en Commun pour Les Mureaux.

    À bientôt,

    Afzal CHAUDRY


  • Présentation de la campagne antiracisme

    Présentation de la campagne antiracisme

    Vingt ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, nous réaffirmons que le racisme est l’obstacle majeur à l’unité du peuple et l’une des principales matrices de la domination contemporaine. Il ne s’agit ni d’un accident ni d’une dérive morale, mais d’un système qui se perpétue dans nos institutions, nos politiques publiques, notre économie et nos représentations collectives.

    Des millions de personnes subissent chaque jour ses effets, qu’il s’agisse d’agressions physiques ou verbales, de discriminations à l’emploi ou au logement, de contrôles au faciès répétés, de violences policières, ou encore de profanations de tombes, d’attaques de lieux de culte, d’insultes ciblant les musulman·es, les juif·ves, les noir·es, les tsiganes, les asiatiques, les immigré·es ou toute autre personne désignée comme étrangère à une communauté nationale mythifiée.

    Le contexte politique rend ce combat des plus impérieux. La banalisation du racisme, entretenue par les gouvernements successifs – y compris ceux se réclamant de la gauche – a ouvert la voie à la fascisation du débat public et aux passages à l’acte meurtrier, comme les récents assassinats d’Hichem Miraoui et d’Aboubakar Cissé. La montée de l’extrême droite, sur fond de crise politique et de faillite du modèle néolibéral, est encouragée par les puissances économiques qui ont fait le choix de la fuite en avant autoritaire.

    L’antiracisme politique est la seule réponse à la crise démocratique actuelle. Nous devons travailler à faire émerger une hégémonie antiraciste populaire, émancipatrice et républicaine. Ce choix n’est pas un supplément esthétique. Il détermine le pays que nous voulons voir advenir : une société vouée au chacun pour soi, désertée par la promesse démocratique et où l’origine scelle le destin, ou une nouvelle France, solidaire, digne et fière.

    Partout sur le territoire, les groupes d’action, associations, collectifs et syndicats sont invités à s’emparer de cette campagne et multiplier les initiatives pour faire grandir le front antiraciste populaire.

    Ensemble, construisons la 6e République, construisons la nouvelle France.

  • Cessez-le-feu à Gaza : soulagement et vigilance

    Cessez-le-feu à Gaza : soulagement et vigilance

    Communiqué du groupe LFI 

    La signature par Israël et le Hamas de la première phase du « plan de paix » de Trump ouvre la voie à un cessez-le-feu et à la libération de tous les otages israéliens ainsi que de 2000 prisonniers palestiniens. Comment ne pas se réjouir de ce premier pas, après presque deux ans de génocide ?

    La France insoumise s’associe à la joie et à l’espérance dont témoignent les scènes de liesse de nombreux gazaouis entrevoyant la fin du génocide et le retour de nombreux prisonniers, et de familles d’otages israéliens apprenant le retour de leurs proches.

    Prudence et vigilance restent toutefois de mise. Deux accords de cessez-le-feu ont déjà été violés par Israël depuis le début de la guerre. A cette heure, les bombardements continuent et la situation humanitaire reste calamiteuse. Les bombardements doivent cesser, et une aide humanitaire massive doit être distribuée urgemment sous l’égide de l’ONU et du CICR.

    Surtout, en l’état, la suite de ce « plan de paix » ne permet ni la formation d’un État de Palestine souverain, ni le respect des droits des Palestiniens, ni a fortiori de paix juste ni durable comme le confirme le maintien en détention de Marwan Barghouti. Aucun calendrier de retrait de l’armée israélienne de Gaza n’est envisagé. La Cisjordanie et Jérusalem-Est, où la colonisation israélienne n’a eu de cesse s’accélérer ces dernières années, sont ignorés. L’ONU, dont ce plan évacue des résolutions fondamentales, est ignorée au profit d’un « organe de transition » aux relents coloniaux et affairistes.

    Pour contribuer à une paix juste et durable, qui suppose le respect des droits internationalement reconnus des Palestiniens, tout reste à faire. Il en est encore temps. La France et l’Union Européenne, incapables de contraindre Israël à un cessez-le-feu, ont été marginalisées au Proche Orient. Il ne tient qu’à elles de contribuer à la mise en œuvre d’un véritable plan de paix en exerçant toute leur pression par une suspension des accords de coopération avec Israël.

  • RN et macronie main dans la main : vers un pacte de non-censure

    RN et macronie main dans la main : vers un pacte de non-censure

    Communiqué du groupe LFI à l’Assemblée nationale

    À l’occasion du renouvellement du bureau et des présidences de commission à l’Assemblée nationale, le RN et la macronie ont franchi une nouvelle étape dans leur rapprochement.

    Yaël Braun-Pivet a fait voler en éclats le cordon sanitaire qui, en 2024, avait permis d’exclure l’extrême droite du bureau de l’Assemblée. Sous couvert d’une comparaison hasardeuse avec un « syndic de copropriété », la présidente de l’Assemblée nationale a offert deux vice-présidences au RN. À huit voix près, l’ensemble des députés du « socle commun » ont soutenu les candidats de l’extrême droite, actant ainsi une dangereuse banalisation de celle-ci.

    Le renvoi d’ascenseur du parti de Marine Le Pen ne s’est pas fait attendre. Lors du renouvellement des présidences des commissions permanentes, ce sont les voix du RN qui ont permis au « socle commun » d’évincer les présidentes socialiste et insoumise des commissions des affaires culturelles et des affaires économiques.

    En commission des affaires économiques, alors que la présidence d’Aurélie Trouvé avait été exemplaire – mobilisant tous les outils à sa disposition pour exercer pleinement son rôle de contre-pouvoir – les députés du RN ont préféré soutenir le candidat macroniste, symbole du naufrage de notre souveraineté industrielle et de la liquidation d’entreprises stratégiques telles qu’Alstom, Arcelor ou Vencorex.

    Au cours de cette séquence, qui a également permis la réélection de Nadège Abomangoli et de Clémence Guetté à la vice-présidence de l’Assemblée nationale, ainsi que celle d’Éric Coquerel à la tête de la commission des finances, les insoumis sont restés fidèles à leur ligne : pas une seule voix pour l’extrême droite et aucune compromission avec le macronisme.

    Le duo RN-macronie prépare un accord de non-censure, lorsque les députés seront appelés à se prononcer sur la motion déposée par les insoumis. L’extrême droite servira à nouveau de béquille au macronisme et démontrera qu’elle se vend pour quelques postes. Quant à la macronie, elle ouvre une page extrêmement dangereuse pour le pays avec un pacte politique avec l’extrême droite.

  • AFO : un procès passé sous silence, un danger ignoré

    AFO : un procès passé sous silence, un danger ignoré

    📰 Procès de l’AFO : le silence coupable de la justice et des médias

    Le procès des seize membres du groupe d’ultradroite Action des Forces Opérationnelles (AFO), accusés d’avoir voulu empoisonner de la viande halal et tuer des musulmans, s’est déroulé presque dans l’indifférence générale.
    Alors que l’affaire révèle un projet terroriste d’une gravité extrême, la justice et les médias français semblent avoir choisi de fermer les yeux.


    ⚖️ Une justice qui minimise

    Les faits sont pourtant glaçants. Entre 2017 et 2018, ces militants d’extrême droite ont projeté d’empoisonner des produits halal vendus dans des supermarchés, d’assassiner jusqu’à 200 imams, et de mener des attaques contre des mosquées.
    Pourtant, le parquet national antiterroriste (PNAT) a décidé de renvoyer l’affaire devant un tribunal correctionnel, et non devant une cour d’assises spéciale antiterroriste, pourtant compétente pour juger les crimes de cette nature.

    Résultat : des peines potentiellement bien plus légères pour des faits pourtant assimilables à du terrorisme islamophobe.
    Plusieurs fédérations musulmanes, scandalisées, ont dénoncé cette décision comme une “laxité judiciaire” face à la haine antimusulmane.
    Elles rappellent que si un tel projet visait d’autres communautés, ou s’il était commis au nom de l’islam, la justice agirait avec une toute autre sévérité.


    🗞️ Une couverture médiatique quasi inexistante

    Le silence n’est pas seulement judiciaire, il est aussi médiatique.
    Alors que les attentats d’origine islamiste donnent lieu à des couvertures en continu, ce procès — pourtant exceptionnel par le nombre de prévenus et la gravité des accusations — a été quasiment ignoré par la plupart des grands médias nationaux.

    Quelques articles, souvent discrets, ont été publiés dans la presse écrite ou sur les sites d’information, mais aucune grande émission, aucun débat de fond n’a été consacré à ce procès.
    Les chaînes d’actualité ont préféré rester focalisées sur d’autres sujets politiques ou sécuritaires.

    Cette différence de traitement interroge.
    Pourquoi la France ne regarde-t-elle pas avec la même attention le terrorisme d’extrême droite, pourtant en progression dans plusieurs pays européens ?
    Pourquoi la tentative d’attenter à la vie de citoyens musulmans n’a-t-elle pas suscité l’émotion nationale qu’un tel projet méritait ?


    🧩 Un double standard inquiétant

    Cette asymétrie de réaction révèle un malaise profond.
    Lorsqu’un acte violent est commis par un individu se réclamant de l’islam, tout l’appareil d’État et les médias s’en emparent immédiatement.
    Mais quand la cible, ce sont les musulmans eux-mêmes, et les auteurs des Français “ordinaires” d’ultradroite, l’affaire semble soudain moins urgente, moins politique.

    Ce deux poids, deux mesures alimente un sentiment d’injustice au sein de la communauté musulmane, et mine la confiance envers les institutions.
    Il contribue aussi à banaliser une violence islamophobe qui, selon plusieurs ONG, se radicalise depuis des années dans un climat de haine décomplexée.


    📣 L’urgence d’une prise de conscience

    Le procès de l’AFO aurait dû être un signal d’alarme : celui de l’émergence d’un terrorisme intérieur, nourri par la peur et la haine de l’autre.
    Au lieu de cela, il se transforme en symbole d’aveuglement collectif.

    Les institutions judiciaires ont manqué l’occasion d’affirmer que le terrorisme n’a pas de couleur ni de religion.
    Et les médias, en restant silencieux, ont contribué à invisibiliser des victimes potentielles pourtant bien réelles.

    Dans une démocratie, le silence face à la haine est toujours une forme de complicité.
    Ne pas nommer le terrorisme islamophobe, ne pas en parler, c’est déjà le laisser prospérer.

  • La Global Sumud Flotillia en route pour briser le blocus à Gaza

    La Global Sumud Flotillia en route pour briser le blocus à Gaza

    Interpellez E. Macron et les responsables des affaires étrangères

    L’armée israélienne a déjà visé la flottille dans la nuit du 23 au 24 septembre, provoquant 13 explosions à proximité des navires, tandis qu’une quinzaine de drones les survolaient en larguant des objets ayant causé des dégâts. Deux attaques précédentes avaient également ciblé la flottille à Tunis. Les menaces israéliennes s’intensifient et font craindre le pire, après les arrestations illégales et les attaques contre les précédents bateaux humanitaires. L’équipage risque aujourd’hui arrestations et violences, alors que nos États refusent d’agir.

    À bord de ces flotilles se trouvent plusieurs militants pacifistes et activistes, parmi lesquels des journalistes et des personnalités engagées dans une mission strictement civile et non violente en soutien au peuple palestinien. Parmi eux :

    • Emma Fourreau, députée au Parlement européen
    • Marie Mesmeur, députée française
    • François Piquemal, député français
    • Rima Hassan, députée au Parlement européen

    Tous sont reconnus pour leur engagement en faveur des droits humains et de la paix.

    Les flottilles humanitaires en route vers Gaza accomplissent une mission légale et vitale pour la survie de la population, alors que celle-ci est en proie à la famine, aux déplacements forcés, aux bombardements quotidiens et utilise les soi-disant distributions d’aide humanitaire comme des pièges dans lesquels des centaines de gazaouis ont été assassinés. Des centaines de militants pacifistes, représentant 44 nationalités différentes, risquent leur vie face à l’inaction de la communauté internationale pour mettre fin au blocus illégal et au génocide en cours à Gaza.

    Le 9 septembre 2025, 21 experts de l’ONU, dont 15 rapporteurs spéciaux, ont rappelé que ces missions sont légales, nécessaires et doivent être protégées par la communauté internationale. Alors que les États ont l’obligation de faire respecter le droit international humanitaire, ils se distinguent par leur silence complice et leur inaction face au génocide en cours à Gaza.

    Face à ces menaces imminentes, j’appelle la France — dont 54 ressortissants se trouvent sur ces bateaux — ainsi que les institutions européennes à prendre des mesures immédiates, à l’instar de l’Espagne et de l’Italie, afin de garantir :

    • Un passage maritime sécurisé pour les navires humanitaires
    • L’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza
    • Le respect du droit international par Israël
    • L’application de sanctions économiques et diplomatiques immédiates à l’encontre d’Israël

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    Nos regards restent tournés vers Gaza et se portent sur la plus grande initiative civile internationale : la Global Sumud Flotilla.

    Le 22 août dernier, l’ONU a officiellement déclaré la famine à Gaza, une première dans l’histoire du Moyen-Orient, conséquence directe du blocus imposé par Israël et de sa politique génocidaire. Dans ce contexte, la plus grande flottille civile internationale prend la mer. Non violente et résolue, elle poursuit un objectif clair : briser et dénoncer le siège illégal, acheminer de l’aide humanitaire et ouvrir un corridor maritime populaire vers Gaza.

    Privés d’accès par terre et par air, médecins, militant·es, humanitaires, artistes et responsables politiques venu·es de 47 pays choisissent la mer pour forcer le passage et attirer l’attention internationale sur la situation à Gaza.

    La France insoumise s’engage aux côtés de cette coalition : ses député·es Emma Fourreau, Marie Mesmeur, François Piquemal ainsi que Rima Hassan, embarqueront avec la Global Sumud Flotilla.

    Alors que l’inaction complice des responsables internationaux prévaut et que le gouvernement israélien annonce l’établissement d’une présence militaire permanente dans la bande de Gaza, la France insoumise réaffirme son soutien total aux équipages et appelle la communauté internationale à garantir leur protection.

    Face au blocus et au génocide, nos regards suivront attentivement la Global Sumud Flotilla.

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